interdiction

Du latin interdictio.

interdiction \ɛ̃.tɛʁ.dik.sjɔ̃\ féminin

1. Action d’interdire.
   • L’interdiction de fumer ne souffrait aucune exception, mais quelques officiers sortirent dans la galerie pour y chiquer à leur aise. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 147 de l’éd. de 1921)
   • Cette interdiction blesse des intérêts qu’il eût fallu ménager.
2. (En particulier) (Droit) Défense, perpétuelle ou temporaire, de continuer l’exercice de certaines fonctions, faite par sentence ou arrêt, par décision d’une autorité supérieure.
   • Cet huissier a été puni d’interdiction.
   • On lui défendit à peine d’interdiction, à peine d’interdiction de sa charge… Fixer la durée d’une interdiction.
3. (Droit) Privation, déchéance totale ou partielle des droits, prononcée par le juge contre celui qui a été reconnu coupable.
   • Interdiction des droits civiques, civils et de famille,
4. (Droit) Action d’ôter à quelqu’un la libre disposition de ses biens, et même de sa personne, quand on reconnaît qu’il est en état d’imbécillité, de démence ou de fureur.

• interdiction bancaire
• interdiction de paraître
• interdiction de séjour (défense faite à un condamné libéré de se présenter dans les lieux dont l’interdiction lui a été prononcée par jugement)
• interdiction ecclésiastique
• interdiction légale (interdiction qui résulte de la condamnation à certaines peines, telles que les travaux forcés, la détention, la réclusion, etc.)

• (Région à préciser) : écouter « interdiction [ɛ̃.tɛʁ.dik.sjɔ̃] »
• France (Lyon) : écouter « interdiction »

• interdit

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (interdiction), mais l’article a pu être modifié depuis.