ébouriffure

Composé du verbe ébouriffer et du suffixe -ure.

ébouriffure \e.bu.ʁi.fyʁ\ féminin

1. État d’une coiffure ébouriffée.
   • Sa mine pâle, un peu bouffie et à nez retroussé, semblait plus insolente encore par l’ébouriffure de sa perruque où tenait un chapeau d’homme, en feutre gris, plié d’un coup de poing sir l’oreille droite. — (Gustave Flaubert, L’éducation sentimentale, 1891)
2. (Figuré) État de ce qui part dans tous les sens.
   • Si on parlait devant lui (je suppose) de quelqu’un qui avait de l’esprit sans doute, mais encore plus de prétention et d’affiche, beaucoup de faste et d’ébouriffure, si on risquait à son sujet le mot de sot, de sottise : « Ce n’est pas un sot, répliquait M. Royer-Collard, c’est le sot! » — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, « Orthographe française », Nouveaux Lundis, Éditeur Michel Lévy frères, 1870)