ébouriffer

Français

Étymologie

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Verbe

ébouriffer \e.bu.ʁi.fe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Mettre la coiffure en désordre.
    • Le vieux garde s'arrêta, ramena ses cheveux blancs que la bise avait ébouriffés, et se mit à sourire.  (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch, Le Legs de Caïn, dans les Contes Galiciens, traduction anonyme de 1874)
    • Des gamines de la deuxième classe, complaisantes, nous tendent leur tablier noir derrière les vitres d’une fenêtre ouverte ; devant ce sombre miroir, nous remettons nos chapeaux, j’ébouriffe mes boucles.  (Willy et Colette, Claudine à l’école, 1900. Le Livre de Poche, p. 210)
    • Elle prend un chapeau, en ébouriffe un peu le ruban, puis tient la garniture de roses de ce chapeau près de sa figure, devant la glace, […].  (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
  2. (Figuré) (Familier) Surprendre, troubler par quelque chose d’inattendu.
    • Son langage, son attitude m’ébouriffe.

Traductions

Prononciation

  • \e.bu.ʁi.fe\
  • France  : écouter « ébouriffer [e.bu.ʁi.fe] »
  • Suisse (canton du Valais) : écouter « ébouriffer [Prononciation ?] »

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ébouriffer), mais l’article a pu être modifié depuis.
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