veer

Du moyen français virer.

veer \vɪə(ɹ)\

1. Tourner, virer de bord.

Du latin vetare (« défendre ; interdire »).

veer \ve.er\

1. Refuser
   • Lors parole a li de maintes choses, et tant qu’il la requiert d’amors et la prie qu’ele soit soe et il sera suens.
     Et ele li vee quant que ele puet, por ce que ele veut qu’il en soit plus ardanz et plus desirranz. — (La Queste del saint Graal)

     Alors il lui parle de maintes choses et à tel point qui sollicite l’amour et la prie qu’elle soit sien et qu’il soit sienne.

     Et elle lui refuse tout ce qu’elle peut, parce qu’elle veut qu’il en soit plus brûlant [d'amour] et plus désirant.

• « veer », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage

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veer

1. Plume.

• Afrique du Sud (Johannesbourg) : écouter « veer »

À rapprocher de l’allemand Feder.

veer \Prononciation ?\ féminin/masculin

1. Plume.
2. Ressort.

plume

• veder
• pluim
• donsveer
• pen

ressort

• springveer
• ressort
• spiraal
• spiraalveer

veer \Prononciation ?\ neutre

1. (Marine) Bac.

• ferry

• Pays-Bas : écouter « veer »
• Pays-Bas (partie continentale) (Wijchen) : écouter « veer »

• ever