tribunicien

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tribunicien \tʁi.by.ni.sjɛ̃\

1. (Antiquité romaine) Variante de tribunitien. Relatif au tribun.
   • Et comme il n’était pas de mesure quelconque où l’on ne pût prétendre que les intérêts de la plèbe étaient en jeu, le veto tribunicien ne tarda pas à devenir d’une application universelle. — (Gustave Bloch, La République romaine, Flammarion, 1913)
2. (Par extension) Relatif à l’éloquence d’un orateur.
   • [Christiane Taubira] Lorsqu’une société traverse un moment de désarroi aussi profond, la parole politique ne peut se contenter d’être tribunicienne. Elle doit être transformatrice. — (Le Monde avec AFP, « « Gilets jaunes » : Christiane Taubira juge que la responsabilité de la gauche est « très lourde » », Le Monde. Mis en ligne le 16 décembre 2018)
   • Mariant la fonction tribunicienne, longtemps exercée par le Parti communiste, avec sa radicalité trotskiste d’origine, maniant le "parler cru" jusqu’à l’invective, voire l’embardée, le président du Parti de gauche vient de le démontrer lors du congrès de son mouvement : il est décidé à pilonner sans relâche tout ce que fait le gouvernement, […] — (Gérard Courtois, « Confiance nulle part, conflit partout ! », Le Monde. Mis en ligne le 26 mars 2013)

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tribunicien \tʁi.by.ni.sjɛ̃\ masculin

1. Variante de tribunitien. Doublet de tribun, doté de la puissance tribunicienne.
   • Un personnage, l’Asiatique Ti. Julius Celsus Polemaeanus, fut sous Vespasien adlectus inter aedilicios, ce qui lui donnait évidemment le même rang qu’un tribunicien. — (Revue historique de droit français et étranger, volume 46, Centre national de la recherche scientifique (France), 1975)
   • Que ne vont-ils chercher là les raisons de quelques succès, plutôt que dans le ressassement aigri de ses qualités de « tribunicien » ! — (Pierre Marcelle, “Mélenchon ? Vous devriez plutôt lui dire merci…”, Libération (journal), nº 9606, vendredi 30 mars 2012, p. 16)

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