soupente

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Dérivé du verbe soupendre, suspendre avec une évolution suivant pente.

Nom commun

SingulierPluriel
soupente soupentes
\su.pɑ̃t\

soupente \su.pɑ̃t\ féminin

  1. Réduit en planches ou en maçonnerie, pratiqué dans la hauteur d’une cuisine, d’une écurie, d’une chambre, etc.
    • Ou encore, rêvant dans ta soupente, n'as-tu pu résister au désir de te précipiter au cabaret.  (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
    • et les bandits, qu’agaçaient en vain les grasses Maritornes de la noire hôtellerie, grimpèrent aux soupentes, en bâillant d'ennui, de fatigue et de sommeil.  (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • Une mère me montre, attenant à sa chambre unique, une soupente obscure où, dit-elle, elle n'ose pas faire dormir son petit garçon tant les rats qui la hantent sont nombreux et forts.  (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
  2. (Vieilli) (Transport hippomobile) Large courroie servant à soutenir le corps d’une voiture,
    • Relever les soupentes d’une voiture.
  3. Longue et large bande de cuir croisée, dont on se sert pour maintenir, pour suspendre un cheval dans l’appareil qu’on nomme travail.
  4. Pièce de métal qui retient le faux manteau d'une cheminée.

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (soupente), mais l’article a pu être modifié depuis.
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