pécheur

(Siècle à préciser) Du latin peccator → voir pécher et -eur.

pécheur \pe.ʃœʁ\

1. Qui pèche. Qui transgresse, qui ne respecte pas une loi morale ou religieuse.
   • Une âme pécheresse.

pécheur \pe.ʃœʁ\ masculin (pour une femme on dit : pécheresse)

1. (Religion) Celui, celle qui commet des péchés, qui est sujet au péché, qui est enclin au péché, qui est dans l’habitude du péché.
   • La mère Malard, branlant son bonnet noir, en a avalé les « Ave Maria » qu’elle bavotte à mi-voix, au long des heures, pour la conversion des pécheurs. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 20)
   • Elle ne parle pas ce langage, bien sûr ! Oserait-elle troquer le doux roucoulement méridional contre cette brocaille sèche, ce brocard de pierrailles qu’on jurerait de l’allemand ? Ah ! pécheresse ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
   • L’opposition entre le juste et le pécheur, ou le croyant et l’impie, implique qu’aucune entité incroyante ne saurait être tolérée. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p. 52)
   • Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !
     Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;
     Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,
     T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, p. 106, 2^e éd., 1844)
   • Avouer être pécheur veut dire avouer être limité, dans l'erreur, paralysé, et reconnaître ne pas accomplir les gestes d'amour qu'on pourrait faire. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, p. 128)

• ne pas vouloir la mort du pécheur

• pêcheur

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pécheur), mais l’article a pu être modifié depuis.