pimpant

(1500) D’une forme de participe présent, du radical expressif pimp- que l’on retrouve dans l’ancien occitan pimpar (« parer, attifer »).

pimpant \pɛ̃.pɑ̃\

1. Qui est élégant, gracieux, qui a un extérieur riant.
   • Mais que je te voie reprendre le costume de tes ancêtres anglais ; pas de manteau court, pas de bonnet pimpant, pas de plumage fantasque dans ma modeste maison. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
   • S’imaginerait-on jamais, à voir ma pimpante dégaîne, que la faim, logée dans mon ventre, y tire — la bourelle ! — une corde qui m’étrangle comme un pendu ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
   • Quant au marquis, plus pimpant et plus souriant que de coutume, il causait dans un coin avec Félicité, qui paraissait fort gaie. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
2. (Par extension, en parlant de choses) Gai, joyeux, animé, coloré.
   • Mon conducteur, ce que n'annonçait guère sa pimpante voiture, est assez taciturne [...]. — (Louis Jolicoeur, Poste restante, Québec, L'instant même, 2015, p. 38.)

pimpant \pim.pɑ̃\

1. Participe présent de pimper.

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pimpant), mais l’article a pu être modifié depuis.

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pimpant [pimˈpant] (graphie normalisée)

1. Pimpant.

• France (Béarn) : écouter « pimpant [Prononciation ?] »

• Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Félibrige ou Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d’oc moderne, 1879
• Josiana Ubaud, Diccionari ortografic, gramatical e morfologic de l’occitan segon los parlars lengadocians, Trabucaire, 2011