geindre

Français

Étymologie

(Nom) Du latin junior [1].
(Verbe) D’abord giembre en ancien français (vers 1200), puis refait en geindre, d’après les verbes en -eindre. Du latin gemĕre  se plaindre, gémir »).

Nom commun

SingulierPluriel
geindre geindres
\ʒɛ̃dʁ\

geindre \ʒɛ̃dʁ\ masculin

  1. Variante de gindre.
    • Et Mahoudeau exagérait ses brutalités voulues, les mains convulsées, ainsi qu’un geindre dont les poings pétriraient un monde  (Émile Zola, L'Œuvre, 1886)

Verbe

geindre \ʒɛ̃dʁ\ intransitif 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Se lamenter, gémir, se plaindre à diverses reprises d’une voix languissante et non articulée.
    • Les vieillards les plus débiles restaient dans leurs lits, et il n’y avait point de maison où l’on ne trouvât cinq ou six lits où geignaient les aïeuls.  (Charles Deulin, « Le Poirier de Misère », in Cambrinus et autres Contes, circa 1847–1875)
    • Elle recommença ses doléances, elle se mit à geindre de plus belle sur le manque de fortune qui la faisait échouer au port.  (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
    • Le court trajet du platane à sa chambre lui parut interminable ; et elle geignait involontairement, demandant à s’asseoir, à s’arrêter, accablée par une sensation intolérable de pesanteur dans le ventre.  (Guy de Maupassant, Une vie)

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

  • France (Occitanie) : écouter « geindre »

Paronymes

Anagrammes

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (geindre)
  • [1] « gindre », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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