futile

Du latin futilis.

futile \fy.til\ masculin et féminin identiques

1. Qui est frivole, qui est de peu de conséquence, de peu de considération.
   • Heureuse enfant, murmura le général, qu’une cause aussi futile a encore le pouvoir de chagriner. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
2. Qui s’attache à des choses de peu de conséquence.
   • Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner, à élever notre première enfance, c’est qu’elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées ; elles demeurent toute leur vie de grands enfants, une sorte d’intermédiaire entre l’enfant et l’homme. — (Arthur Schopenhauer, Essai sur les femmes, dans Pensées & Fragments, traduction par J. Bourdeau , Félix Alcan, éditeur, 1900 (16^e éd.))
   • Le duc d’Orléans était leur garant, leur pavillon, leur espoir. Ils le savaient futile, versatile, influençable, capable de se jeter à l’étourdie dans les entreprises les plus folles, docile à toutes les flagorneries, aussi dépourvu de sens critique que de sens pratique, joueur, débauché, dépensier, […] — (Auguste Bailly, Mazarin, Fayard, 1935, p.104)

• futilité
• futilement

• France : écouter « futile [fy.til] »
• Suisse (canton du Valais) : écouter « futile [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (futile), mais l’article a pu être modifié depuis.

Du latin futilis.

futile \ˈfjuː.taɪl\, \ˈfjuː.təl\

1. Vain, futile.

• futility
• futilely

• (États-Unis) \ˈfju.taɪ.əl\, \ˈfju.təl\
• (Royaume-Uni) \ˈfjuː.taɪ.əl\

Du latin futilis.

futile

1. Insignifiant, anodin, négligeable, indifférent

De futilis au sens étymologique de « qui verse ».

futile \Prononciation ?\ neutre

1. Aiguière, vase à eau.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• « futile », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage