escient

(Date à préciser) Du latin sciens, participe présent de scire, savoir.

escient \ɛ.sjɑ̃\ masculin

1. (Désuet) Pleine connaissance d’une chose.
   • Votre cerveau est performant si vous l’utilisez à bon escient.
   • Elle ne faisait de malentendu qu’à bon escient, et lorsque le malentendu lui paraissait utile. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
   • Pourquoi nous demandez-vous cela ? fit la femme, d’un accent qui annonçait l’intention bien arrêtée de ne répondre qu’à bon escient. — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres, 1874)

Dès le XVII^e siècle, il ne s’emploie que dans les locutions suivantes 

• à mon escient, à ton escient (en pleine connaissance de ma part, de ta part)
• à bon escient
• à mauvais escient
• mien escient

• Suisse (canton du Valais) : écouter « escient [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (escient), mais l’article a pu être modifié depuis.

• ceintes → voir ceindre
• inceste
• insecte
• nictées → voir nicter
• scénite

Du latin sciens, participe présent de scire, savoir.

escient \Prononciation ?\ masculin

1. Raison, sagesse.
2. Connaissance.
3. Intelligence.

• esciant
• escientre

• al sien escient, autant que l’on sache

• Français : escient

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage

Du latin sciens, participe présent de scire, savoir.

escient \frm\ masculin

1. Pleine connaissance d’une chose.

• ascient