bréviaire

Français

Étymologie

Du latin breviariumrésumé »), même racine qu’abréviation, dérivé possible de breviscourt »).

Nom commun

SingulierPluriel
bréviaire bréviaires
\bʁe.vjɛʁ\
Bréviaire (1) de Cologne.

bréviaire \bʁe.vjɛʁ\ masculin

  1. (Religion) Livre contenant les offices que ceux qui sont dans les ordres sacrés sont obligés de dire tous les jours.
  2. (Par extension) (Religion) Ces offices mêmes que disent chaque jour ceux qui y sont obligés.
    • Dire, réciter son bréviaire.
    • Cet homme aurait fait empaler Zadig pour la plus grande gloire du soleil, et en aurait récité le bréviaire de Zoroastre d'un ton plus satisfait.  (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. L'envieux, 1748)
  3. (Figuré) Livre dont on fait sa lecture habituelle.
  4. (Figuré) Livre qui indique une marche à suivre.
    • Si nous n'avons pas encore le bréviaire de la révolution que Lucien Herr avait annoncé en 1900, nous savons tout au moins qu'il y a déjà des règlements tout préparés pour assurer le service de la comptabilité dans la société collectiviste […].  (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.222)

Traductions

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bréviaire), mais l’article a pu être modifié depuis.
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