écrivaine

Français

Étymologie

(1639) Du moyen français escripvaine  femme écrivain ») (XIVe siècle), venant du latin scriba.

Nom commun

SingulierPluriel
écrivaine écrivaines
\e.kʁi.vɛn\
L’écrivaine Madame de La Fayette

écrivaine \e.kʁi.vɛn\ féminin (équivalent masculin : écrivain)

  1. Femme dont le métier est d’écrire des ouvrages.
    • L’Union des écrivaines et des écrivains québécois est un syndicat professionnel fondé le 21 mars 1977 par une cinquantaine d’écrivains réunis autour de Jacques Godbout.  (À propos de l'UNEQ - Qui sommes-nous ?, site www.uneq.qc.ca)
    • Comment le saurais-je, moi, l’écrivaine de service assignée à cette histoire du seul fait de ma présence dans les parages ?  (Marie-Francine Hébert, L'Âme du fusil, Québec Amérique, 2009, page 69)
    • Quelques années plus tard, faisant de même avec l’écrivaine et amie Kristien Hemmerechts, anversoise elle aussi, j’eus le sentiment de découvrir une autre ville.  (Jean-Luc Outers, Discours prononcé lors de sa réception à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique le 31 mai 2014)
    • Ne parlons pas d’« écrivaine », dans lequel on entend « vaine » : beaucoup trouvent ce mot « laid », quoique personne n’ait remarqué « vain » dans écrivain.  (Raphaëlle Rérolle, « Ecriture inclusive : malaise à l’Académie française », Le Monde. Mis en ligne le 13 décembre 2017)
    • Par décret du Président de la République en date du 30 décembre 2017, pris sur le rapport du Premier ministre et des ministres et visé pour son exécution par le grand chancelier de la Légion d’honneur, [est promue ou nommée au grade d’officier] Mme Bona, née Conte (Dominique, Henriette, Marie), écrivaine, membre de l’Académie française. — (Journal officiel de la République française, « Décret du 30 décembre 2017 portant promotion et nomination », direction de l’information légale et administrative, texte n° 18, consulté le 6 février 2018).

Notes

Le mot est encore moins employé qu’écrivain pour une femme mais il est en hausse depuis les années 1980.
La féminisation des noms de métiers est un sujet débattu dans la francophonie :
  • En Belgique, le gouvernement de la Communauté francophone (Fédération Wallonie-Bruxelles) a publié un arrêté établissant les règles de féminisation[1]. Un guide de féminisation publié par la Communauté française (Fédération Wallonie-Bruxelles) existe également[2] ;
  • En France, le Gouvernement considère que la féminisation des noms de métiers doit être encouragée dans les administrations et établissements publics depuis 1986[3]. De son côté, l’Académie française condamne la plupart de ces féminisations et ne recommande pas leur utilisation[4][5] ;
  • Au Québec, l’Office québécois de la langue française encourage l’utilisation de forme féminine pour les noms de métiers[6] ;
  • En Suisse, le canton de Genève a voté un règlement en faveur de l’usage des formes féminines des noms de métiers[7].

Synonymes

Traductions

Prononciation

  • France (Occitanie) : écouter « écrivaine »
  • France (Toulouse) : écouter « écrivaine »

Références

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