trophée

Du bas latin trophaeum, altération du latin tropaeum (« trophée (primitivement, un arbre abattu et élagué auquel on suspendait les armes des vaincus, puis un monument élevé sur le champ de bataille) »).

Un trophée (5).

trophée \tʁɔ.fe\ masculin

1. (Antiquité) Dépouille d’un ennemi vaincu, que l’on mettait ordinairement sur un tronc d’arbre dont on avait coupé les branches.
2. Assemblage d’armes, de drapeaux, élevés et disposés avec art, pour conserver le souvenir d’une victoire, d’une conquête.
   • Dresser, élever, ériger un trophée. — Sculpter des trophées sur un arc de triomphe.
3. Panoplie d'armes suspendues au mur.
   • Maurevel détacha une arquebuse d’un trophée. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. III)
4. (Figuré) Victoire.
   • Fier de tant de trophées. — De glorieux trophées.
5. (Sport) Récompense remise au vainqueur dans une compétition sportive.
   • Je leur fis voir des photographies de ma croisière, mes trophées de tennis et jouai en leur honneur sur le gramophone quelque disques de Granados. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
6. (Arts) Sorte d’ornement représentant un assemblage de divers objets employés dans une science ou dans un art, et qui en sont comme les attributs.
   • Il avait fait sculpter sur les lambris de son salon des trophées de musique, d’astronomie, de chasse, de labourage, etc.

• coupe

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (trophée), mais l’article a pu être modifié depuis.