trac

(Nom 1) (1441) De l’ancien français trac (« trace »).

(Nom 2) De l’onomatopée trak qui dépeint le sursaut de quelqu'un qui est soudain pris de peur. Selon une autre hypothèse, proposée par A. Becker-Ho, le mot serait un emprunt au romani trach (« crainte, angoisse ») lui-même probablement issu d'une langue de l’Inde : le sanscrit a trāsa- (« frayeur, terreur, angoisse ») → voir strach en tchèque.

trac \tʁak\ masculin

1. (Vieilli) Allure du cheval, du mulet, etc.
   • Le trac des chevaux.
2. (Vieilli) Trace et de la piste des bêtes.
   • Suivre une bête au trac.

• trace

• tout à trac

trac \tʁak\ masculin

1. (Familier) Sentiment d'appréhension irraisonnée avant d'affronter le public, d'entrer en scène. Peur qu’éprouvent les acteurs, chanteurs, orateurs, etc., au moment de paraître en public.
   • Avoir le trac.
   • Elle attendait le trac qui ne venait pas. Pourtant tous les bons comédiens l'ont. (Françoise Sagan)
   • C’était bel et bien l’espion qui a le trac d’être pris et qui ne veut plus continuer son redoutable métier. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 1002)

• traque

• crat

• trac sur l’encyclopédie Wikipédia

• « trac », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (trac), mais l’article a pu être modifié depuis.

Déverbal de tracier, comme trace (« file »), comparez avec le néerlandais trek.

trac \Prononciation ?\ masculin

1. Trace, piste.
   • …cernoit le trac d'une beste.
   • …en suivant son trac.
   • tout d’un trac, sans s’arrêter.
   • tout à trac, soudainement.

• traq

• traçant

• Français : trac

• tarc

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage