roustissure

Français

Étymologie

Composé du ver be roustir et du suffixe -ure.

Nom commun

SingulierPluriel
roustissure roustissures
\rus.ti.syʁ\

roustissure \rus.ti.syʁ\ féminin

  1. Chose sans valeur, camelote.
    • Les artieurs, mon vieux, vient nous dire un bonhomme d’une autre compagnie qui se promenait dans la tranchée, les artieurs, c’est tout bon ou tout mauvais. Ou c’est des as, ou c’est de la roustissure.  (Henry Barbusse, Le feu : journal d’une escouade, 1919)
    • Ah je ne dis pas. Alors, à vot’e avis, j’n’écris que d’la roustissure, des foutaises  (Charles Leroy, Histoires du colonel Ramollot : aventures et araignées, boutades et joyeux récits, Librairie contemporaine, 1885)
  2. (Théâtre) Mauvaise pièce qui ne devrait pas rencontrer de succès.
    • On ne doute plus dans Bruxelles que les augustes personnages ne doivent se rendre le soir au théâtre ; la foule se presse aux portes, et une ample moisson de florins vient récompenser M. Bernard de sa roustissure. (J. RousseauCode théâtral, physiologie des théâtres, manuel complet de l’auteur, du directeur, de l’acteur et de l’amateur , contenant les lois, règles et applications de l’art dramatique, Éditeur J.P. Roret, 1829)
    • Hein ? qu’en penses-tu ? Dieu! quel four Oh! un four sterling! Elle est un peu soignée la production du petit jeune homme! En voilà, une roustissure. Ce n’est pas cette pièce-là qui nous fera payer l’arriéré de nos appointements.  (Xavier de Montépin, Sœur Suzanne, Éditeur Degorce-Cadot, 1880)

Traductions

Références

  • Larousse universel en deux volumes, 1922
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