revisionnisme

(fin XIX^e siècle) De révision avec le suffixe -isme. Le mot connaîtra un regain de popularité à partir de 1907, apparaissant dans d’abord dans des traductions du russe ^[1].

revisionnisme masculin

1. Variante orthographique de révisionnisme.
   • Un vote de sous-entendus […] est tout autre chose qu’un succès pour le cabinet qui l’a obtenu. C’est la confusion, non le rapprochement des idées qu’il représente. On y rencontre pêle-mêle toutes les variantes anciennes ou nouvelles du revisionnisme, — et ces variantes sont allées croissant en nombre à mesure que la discussion s’est développée. Nous connaissions, depuis M. Gambetta, la revision intégrale et la revision limitée ; nous avons maintenant la revision limitative, qui n’est ni l’une ni l’autre ; la revision indicative, la revision facultative, la revision alternative, et brochant sur le tout, la revision sans épithète, dont les partisans admettent n’importe quoi et ne s’engagent à rien. — (Chronique politique, La Nouvelle Revue, tome XXIX, 2e livraison (15 juillet), Paris, 1884, pp. 434–440)
   • Le revisionnisme et l’opportunisme […] Le revisionnisme de Bernstein (1850–1932) — (Jean Roux, Précis historique et théorique de marxisme-léninisme, R. Laffont, 1969)

• révisionnisme (Plus courant)

• revisionniste

→ voir révisionnisme

• ^[1] Nouveau Petit Robert, 2001