péroraison

Français

Étymologie

Du latin peroratio (« fin d’un discours », « long discours ») dérivé de peroro (« finir de parler »), de oro (« prier, parler »).

Nom commun

SingulierPluriel
péroraison péroraisons
\pe.ʁɔ.ʁɛ.zɔ̃\

péroraison \pe.ʁɔ.ʁɛ.zɔ̃\ féminin

  1. (Rhétorique) Conclusion d’un discours d’apparat, d’une harangue, d’un plaidoyer, d’un sermon.
    • Les péroraisons de Cicéron sont les modèles du genre.
    • Il s’interrompit un instant, puis haussa à nouveau le ton pour sa péroraison.  (Ken Follett, La Chute des géants - Le siècle 1, page 995, traduction J.-D. Brèque, O. Demange, N. Gouyé-Guibert, V. Mikhalkov, 2010, Robert Laffont)
    • Ayant ainsi neutralisé chez l’autre la possibilité de préjuger, l’orateur va dénier la possiblité de parler d’« asssassinat », réutilisant, pour conclure, cette étape de sa prise de parole (il s’agit techniquement d’une péroraison), le recours à la peur et à l’autorité.  (Philippe Breton, La parole manipulée, La Découverte / Poche, 2000, page 135)
  2. (Musique) Conclusion d’une symphonie.
    • La péroraison doit être frappante.

Apparentés étymologiques

Traductions

Voir aussi

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