préau

Français

Étymologie

(XIe siècle) De l’ancien français prael  petit pré »)[1][2].

Nom commun

SingulierPluriel
préau préaux
\pʁe.o\

préau \pʁe.o\ masculin

  1. (Désuet) (Poétique) Petit pré.
    • Le vent remuait ainsi les feuillages au fond d'un préau d'herbes.  (Pourrat, Gaspard, 1930)
  2. Partie couverte de la cour (cour de récréation) d’une école.
    • Le surveillant a tenté de ramener le calme parmi les élèves regroupés sous le préau.
  3. (Moins courant) Cour intérieure et découverte d'une prison, d'un hôpital ou au milieu du cloître d'un monastère.
    • Les jansénistes.... remplirent Paris de convulsions et attirèrent le monde à leur préau.  (Voltaire)
    • Les marchés d’esclaves les plus importants étaient ceux de Fez et de Marrakech. Je n’ai vu que ce dernier. C'était un préau carré entouré d'un cloître.  (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat, Les éditions de la porte, 1947, p. 33)
    • Ils vont ensuite fouiller le détenu, l'escorter jusqu'à la porte menant au préau extérieur.  (Marie-Renée Côté, Mémoires d'une gardienne de prison, Guy Saint-Jean éditeur, Montréal, 2016, p. 30)

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • France : écouter « préau [pʁe.o] »

Références

  1. Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage (prael)
  2. « préau », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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