prosélytisme

Français

Étymologie

Attesté en 1718 dans L’Inquisition françoise ou l’Histoire de la Bastille de Constantin de Renneville[1]. Dérive de prosélyte avec le suffixe -isme[2].

Nom commun

SingulierPluriel
prosélytisme prosélytismes
\pʁɔ.ze.li.tism\

prosélytisme \pʁɔ.ze.li.tism\ masculin

  1. (Souvent péjoratif) Zèle ardent pour recruter des adeptes, pour tenter d’imposer ses idées.
    • Deux opinions se partagent le monde […] Elles sont toutes deux pleines de l’esprit de prosélytisme ; elles se figurent que nul peuple ne peut être heureux s’il n’est régi selon leurs principes.  (Anonyme, Des intérêts en politique. - M. Canning et M. de Metternich, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
    • […] pourquoi n’avait-il aucun désir de façonner les caractères à son image, d’emprisonner les énergies dans les sentiers qu’il lui plaisait de suivre et pourquoi, chez les autres, cette intolérance, ce prosélytisme tyrannique de la médiocrité ?  (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)

Synonymes

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

  • France (Paris) : écouter « prosélytisme [pʁɔ.ze.li.tizm] »

Voir aussi

Références

  1. Constantin de Renneville, L’Inquisition françoise ou l’Histoire de la Bastille, tome II, page 409, graphié « Proſelytiſme ».
  2. Le dictionnaire historique de la langue française, Alain Rey, 1998, ISBN 2850365653
  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (prosélytisme), mais l’article a pu être modifié depuis.
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