prostré

Du latin prostratus (« prosterné »), participe passé de prosternere → voir prosterner.

prostré \pʁɔs.tʁe\

1. Qui est dans un état de prostration.
   • Alors Violetta se roula sur le parquet, se tordit, cria, supplia, menaça, et enfin, brisée, couverte de sueur, s'affaissa, prostrée, sans souffle. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, coll. « Le Livre populaire » n^o 31, 1907)
   • Tant que l'homme est comprimé, tant que la contrainte des iniquités sociales le maintient prostré, l'on est en droit d'espérer beaucoup de l'inéclos qu'il porte en lui. (André Gide, Retouches à mon "Retour de l'U.R.S.S." -1937)

• prostrer

prostré \pʁɔs.tʁe\

1. Participe passé masculin singulier de prostrer.

• « prostré », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (prostré), mais l’article a pu être modifié depuis.