poliment

De poli, avec le suffixe -ment.

poliment \pɔ.li.mɑ̃\

1. D’une manière polie , en parlant de la manière d’agir, d’écrire, de s’exprimer.
   • Nous eûmes dans la matinée une audience publique du vice-roi. […]. Il nous reçut poliment , accorda au capitaine la relâche , et aux passagers la permission de se promener en ville. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, p. 212)
   • Il avait des manières courtoises et prévenantes, saluant poliment tout le monde, mais particulièrement les dames et les demoiselles, […]. — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
   • Chacun doit écouter avec courtoisie l'adversaire, […] ! Exprimons-nous poliment. Rétorquons de même, sans nous départir de sang-froid. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

• France (Lyon) : écouter « poliment [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (poliment), mais l’article a pu être modifié depuis.