pastophore

Français

Étymologie

(XVIe siècle) Première attestation, en français, sous la plume de Rabelais. Du latin pastophori issu du grec ancien παστοφόροι, pastophoroi, composé de παστή, pastê  boite, châsse ») et de φορός, phorós  porteur ») ; Voltaire[1] attribue à pastê le sens de « chapelle » (→ voir pastophorium en latin) et au composé un sens proche de erréphore, naophore, puis, par dérision, celui de « prêtre ». Voir l’article Pastophore dans L’Encyclopédie.

Nom commun

SingulierPluriel
pastophore pastophores
\Prononciation ?\

pastophore \Prononciation ?\ masculin

  1. Prêtre.
    • Le grand référendaire doit réprouver cette brochure et être piqué contre l'auteur indiscret ; les pastophores vont s'assembler, et tout est à craindre.  (Voltaire, Lettre à d'Alembert, 1775)
    • Un jour, après boire, ce Mélès, grand dignitaire du culte mithriatique, qui prenait assez peu au sérieux ses devoirs de pastophore, proposa à Antinoüs de participer au taurobole  (Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien, Plon, 1958 & Gallimard-Folio, 1974, page 196)

Notes

  • Voltaire utilisait le mot pastophore quand il voulait désigner un prêtre et en général pour critiquer la religion. : Le résultat de toute cette équipée sera infailliblement que le garde des sceaux sacrifiera tous les Ratons du monde au moindre pastophore qui demandera vengeance.  (Voltaire, Œuvres complêtes, Volume 49, page 269, Éd. Garnier, Paris 1882)

Traductions

Références

  1. « pastophore », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
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