paraskevidékatriaphobie

Emprunt probable à l’anglais paraskevidekatriaphobia. Composé des mots du grec (moderne) :

• Παρασκευή \pa.ɾa.skɛ.ˈvi\ « vendredi »
• δεκατρείς \ðɛ.ka.ˈtɾis\ « treize », de δεκα \ðɛ.ka.\ « dix », et τρείς \ˈtɾis\ « trois »
• φόβος \ˈfɔ.vɔs\ « peur ».

paraskevidékatriaphobie \pa.ʁa.ske.vi.de.ka.tʁi.ja.fɔ.bi\ féminin

1. Phobie du vendredi treize.
   • La liste des compositeurs catalogués comme « malades » est longue. Nous y trouvons le lunatique Forqueray, le souffreteux Chopin, Paganini l’artiste diabolique et maladif, Schubert et son apparence fragile, Salieri et sa jalousie pathologique à l’égard de Mozart ou encore Schönberg, qui toute sa vie souffrit de paraskevidékatriaphobie, peur phobique des vendredis 13. — (Allegaert, Ziek, tussen lichaam en geest, 2008)

La graphie paraskévidékatriaphobie, plus correcte, est cependant moins répandue.

• paraskévidékatriaphobie

• paraskevidékatriaphobique, paraskévidékatriaphobique

• phobie
• superstition

• triskaïdékaphobie

• France (Toulouse) : écouter « paraskevidékatriaphobie »

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