opprobre

Français

Étymologie

(Date à préciser) Du latin opprobrium.

Nom commun

SingulierPluriel
opprobre opprobres
\ɔ.pʁɔbʁ\

opprobre \ɔ.pʁɔbʁ\ masculin

  1. Très grande honte publique, déshonneur.
    • La plus terrible de toutes les peines pour l’homme social, c’est l’opprobre, c’est l’accablant témoignage de l’exécration publique.  (Maximilien de Robespierre, Discours sur la peine de mort, le 30 mai 1791 au sein de l’Assemblée constituante.)
    • Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, Que la honte couvre mon visage.  (Bible, Psaume 69:8)
    • Tremblez, tyrans et vous perfides
      L’opprobre de tous les partis
       (La Marseillaise)
    • Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit, Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème !  (Victor Hugo, Les Contemplations ; MELANCHOLIA (Victor Hugo, 1838), poème sur le travail des enfants)
    • C’est un opprobre pour le lion de pleurer face au renard.  (Talmud, Tana Deve Eliyahou, 225)
  2. État d’abjection.
    • La vie est un opprobre, et la mort un devoir.  (Voltaire)

Synonymes

Très grande honte publique (1) :

État d’abjection (2) :

Dérivés

  • être l’opprobre de (être la cause d’un déshonneur, en parlant d’une personne)

Traductions

Traductions à trier

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (opprobre), mais l’article a pu être modifié depuis.
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