moralisme

Français

Étymologie

(XVIIIe siècle) De morale avec le suffixe -isme.

Nom commun

SingulierPluriel
moralisme moralismes
\mɔ.ʁa.lism\

moralisme \mɔ.ʁa.lism\ masculin

  1. Forme intégriste ou formaliste de l’attachement à la morale.
    • Dans les jardins d'Europe, et jusque chez les peuples les plus naturels, en Italie et en Espagne, l'indécrottable moralisme petit-bourgeois a représenté le progrès, l'humanité, le courage militaire, en personnages hideux.  (Henry de Montherlant, La Petite Infante de Castille, 1929, p. 610)
    • La morale aboutit à la nature cultivée; le moralisme équivaut à une amputation.  (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, p. 379)
  2. (Philosophie) (Religion) Doctrine ou attitude qui érige la morale en absolu et affirme la prééminence des valeurs morales sur les autres valeurs.
    • Nul en effet, si ce n'est Bourdaloue peut-être, ne représente plus parfaitement que l'auteur des Essais de morale [Pierre Nicole] ce moralisme chrétien (...) qui va dominer pendant la seconde moitié du XVIIe siècle.  (Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu'à nos jours, t. 4, 1920, p. 419)

Synonymes

Antonymes

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

  • \mɔ.ʁa.lism\, \mɔ.ʁa.lism\
  • France (Lyon) : écouter « moralisme »

Paronymes

Références

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