marelle

(XII^e siècle) De l’ancien français merel, mereau, marel, « palet, jeton, petit caillou », apparenté à marron.

marelle \ma.ʁɛl\ féminin

Le jeu de marelle traditionnel et ses règles.

Une marelle tracée au sol à Genève.

1. Jeu d’enfants qui consiste en une sorte de rectangle divisé en cases tracées sur le sol, dans lequel on saute à cloche-pied en poussant avec le bout du pied une sorte de palet.
   • Jouer à la marelle.
   • [Il] jouait à la marelle sous le porche de l’église les jours de pluie. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
   • Quelques enfants qui jouaient aux marelles se sont interrompus un instant et ont crié : Vivat. — (Victor Hugo, En voyage, tome II, Saint-Sébastien - 2 aôut, 1843)
2. Synonyme de jeu du moulin.
   • La marelle est également un jeu de société qui se joue à deux joueurs sur un tablier en forme de figure géométrique régulière sur lequel on pose des pions aux intersections des lignes. — (Chantal, La marelle ou le moulin, Les Casse-Tête de Chantal)

Jeu d’enfants :

• palet

• France (Toulouse) : écouter « marelle [Prononciation ?] »

• marelle sur l’encyclopédie Wikipédia

• « marelle », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage

marelle \Prononciation ?\ féminin

1. Variante de merele.

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage (merele)