loyauté

Français

Étymologie

De l’ancien français loiauté.
Peut aussi être considéré comme venant de loyal (lui-même de l’ancien français loial), auquel est rajouté le suffixe -ité qui indique un état.

Nom commun

loyauté \lwa.jɔ.te\ féminin (pluriel à préciser)

  1. Fidélité à tenir parole, à faire honneur à ses engagements.
    • Il félicita le défenseur de sa « loyauté, » et profita habilement de cette loyauté.  (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
    • En somme, il appartenait à la race qui avait fait l’Angleterre et l’Amérique ce qu’elles étaient. […] : sa personne constituait simplement un individu agressif, doué d’un sens aigu de l’appropriation, sans aucun sentiment de la cohésion de l’État, sans loyauté, sans dévouement, sans code d’honneur et même sans code de courage.  (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 83 de l’éd. de 1921)
    • M. Fabre représentait l’Honneur, la Loyauté, la Probité, la vie régulière et laborieuse, le livret de Caisse d’Épargne, le pain gagné à la sueur d’un front d’exploité, — bref tout ce que les bourgeois proclament des lèvres comme des vertus civiques.  (Émile Armand, La revanche des « bandits tragiques », dans Les réfractaires, nº 2, février-mars 1914)
    • L’intégrité journalistique repose largement sur l’absence de conflits de loyautés, et même sur l’absence d’apparence de tels conflits.  (Marc-François Bernier, Éthique et déontologie du journalisme, page 315, Presses de l’Université Laval, 2004)

Traductions

Voir aussi

  • loyauté sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (loyauté), mais l’article a pu être modifié depuis.
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Sharealike. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.