hystérique
Français
Étymologie
- Du latin hystericus (« relatif à l’utérus »). [1]
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
hystérique | hystériques |
\is.te.ʁik\ |
hystérique \is.te.ʁik\ masculin et féminin identiques
- (Médecine) Qui a rapport à l’hystérie.
- A Singapour, en 1967, au moment même où la chute de la fécondité atteint sa vitesse maximale, se déclenche une épidemie de Koro, manifestation hystérique spécifiquement masculine. Les individus touchés craignent et perçoivent une rétraction de leur pénis, qui menace, disent-ils, de disparaître dans l'abdomen. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, p.22)
- Vapeurs hystériques, les fameuses vapeurs des femmes du monde.
- Qui est atteint d’hystérie.
- Il est complètement hystérique, il s'énerve (et de façon grossière) au lieu d'examiner la question.
- Juché sur un échafaudage à une hauteur vertigineuse, un gorille, sans interrompre la gesticulation hystérique des ses mains, saisissait d’un pied plus ferme un bâton de craie […] — (Pierre Boulle, La Planète des singes, Julliard, 1994, page 178)
Dérivés
- hystériquement
- hystéro (Familier)
Traductions
- Allemand : hysterisch (de)
- Anglais : hysterical (en)
- Danois : hysterisk (da)
- Espéranto : histeria (eo)
- Grec : υστερικός (el)
- Ido : histeriala (io)
- Italien : isterico (it) masculin
- Latin : hystericus (la)
- Néerlandais : hysterisch (nl)
- Papiamento : histériko (*)
- Portugais : histérico (pt)
- Suédois : hysterisk (sv)
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
hystérique | hystériques |
\is.te.ʁik\ |
hystérique masculin et féminin identiques
- Personne qui témoigne d’une grande nervosité, d’une exaltation exagérée.
- Cette « auto-observation d’un hystérique du IIe s. » ne conduit pas à un diagnostic précis. Aristide a de quoi inquiéter. Aujourd’hui, on le prendrait pour un aliéné mental. Mais cette « folie » s’explique en partie par le contexte général du IIe siècle sur lequel souffle un vent de mysticisme. En matière de maladie et de guérison, la crédulité est à son comble, même au sein des classes supérieures.
— (Bruno Rochette, Aelius Aristide, Lucien, Apulée : trois témoins du sentiment religieux dans l'Empire romain au IIème siècle après J.-C., s.d.) [2] - Pour la première fois, il sentait le grotesque et l’horreur de l’aventure, s’étonnant d’avoir eu si longtemps près de lui sans le savoir une malade, une hystérique, appelant sa mère en témoignage. — (A. Daudet, La Petite Paroisse, 1895)
- Cette « auto-observation d’un hystérique du IIe s. » ne conduit pas à un diagnostic précis. Aristide a de quoi inquiéter. Aujourd’hui, on le prendrait pour un aliéné mental. Mais cette « folie » s’explique en partie par le contexte général du IIe siècle sur lequel souffle un vent de mysticisme. En matière de maladie et de guérison, la crédulité est à son comble, même au sein des classes supérieures.
Traductions
Prononciation
- France : écouter « hystérique [is.te.ʁik] »
- Suisse (canton du Valais) : écouter « hystérique »
Voir aussi
- hystérique sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (hystérique), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « hystérique », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
- [1] « hysterica », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage
- [2] — (éd. Université de Liège - Département de langues & littératures)
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