garnisaire

Français

Étymologie

(1784)[1] De garnison avec le suffixe -aire, anciennement garnisonnaire.

Nom commun

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
garnisaire garnisaires
\ɡaʁ.ni.zɛʁ\

garnisaire \ɡaʁ.ni.zɛʁ\[2] masculin et féminin identiques

  1. (Histoire) Celui qu’on établissait en garnison chez les contribuables en retard pour les obliger à payer, ou chez un débiteur pour garder les meubles saisis, ou chez les parents d’un jeune homme qui ne s’était pas présenté pour la conscription.
    • Cette grosse tour, servait de fort, et sur sa plate-forme veillaient des Beloutchis armés de lances, sorte de garnisaires fainéants et braillards.  (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, ch. 51, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
    • Il ne manqua pas de déserteurs en Lozère comme dans les autres départements. Pour les réduire au devoir, l'autorité employa d'abord les gendarmes, mais ceux-ci attrapèrent plus de coups que de soldats ; puis elle eut recourt aux garnisaires : on mettait des soldats en pension forcée chez les parents des conscrits réfractaires jusqu'à reddition de leur fils.  (J.-B. Delon, Histoire de Gévaudan-Lozère, Mende : Imprimerie Saint-Privat, 1941, p. 121)

Traductions

Anagrammes

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (garnisaire)
  1. « garnisaire », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
  2. M.-A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle, Wilhelm Mauke, Hambourg, 1871, seconde édition entièrement neuve, p. 257
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