frontalier

Français

Étymologie

(1730)[1] De l’occitan frountalié[1], de même sens ; pour le français, dérivé de frontal avec le suffixe -ier.

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin frontalier
\fʁɔ̃.ta.lje\
frontaliers
\fʁɔ̃.ta.lje\
Féminin frontalière
\fʁɔ̃.ta.ljɛʁ\
frontalières
\fʁɔ̃.ta.ljɛʁ\

frontalier

  1. Relatif à la frontière.
    • Zone frontalière.
  2. Limitrophe[2].
    • La grave crise qui ébranle l’Iran (voir le Monde diplomatique de décembre 1978) ne peut pas faire oublier les bouleversements qui affectent un de ses voisins, lui aussi frontalier de l’Union soviétique, l’Afghanistan.  (Jean-Alain Rouinsard, « Révolution dans un pays charnière : Les premiers pas du socialisme en Afghanistan », Le Monde diplomatique, janvier 1979.)
  3. Qui se situe à égale distance de deux comportements, de deux positions, de deux conditions ou de deux états[1].
    • Philon rappelle par exemple que le grand prêtre juif, en quelque sorte frontalier du divin et de l'humain, est utilisé par les hommes pour s'assurer la bienveillance divine, et par Dieu pour acheminer ses grâces vers l'humanité.  (Philos., Relig., 1957)

Traductions

Nom commun

SingulierPluriel
frontalier frontaliers
\fʁɔ̃.ta.lje\

frontalier \fʁɔ̃.ta.lje\ masculin (pour une femme on dit : frontalière)

  1. Personne habitant une région frontalière.
    • Les communes limitrophes qui auront la jouissance exclusive et légitime des pâturages dans le pays voisin, pourront nommer à elles seules les gardes pour la surveillance de ces pâturages ; quand la jouissance sera commune entre frontaliers respectifs, chaque municipalité intéressée pourra avoir ses propres gardes, ou en nommer de concert avec les autres usagers.  (Acte du 26 mai 1866, additionnel aux traités de délimitation conclus entre la France et l'Espagne, art. 6.)
  2. Personne qui traverse la frontière chaque jour pour aller travailler dans un pays autre que celui où elle réside habituellement.

    Traductions

    Voir aussi

    Références

    1. « frontalier », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
    2. Acception attestée, selon le Petit Robert, édition 1989, dans le mot provençal frountalié, en 1730, et qu'on retrouve en français, au XXe siècle, au moins à partir des années 1970.
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