forfaiture

Français

Étymologie

Du latin forfeture qui signifiait en droit féodal « violation du serment de foi en hommage » .

Nom commun

SingulierPluriel
forfaiture forfaitures
\fɔʁ.fe.tyʁ\
ou \fɔʁ.fɛ.tyʁ\

forfaiture \fɔʁ.fe.tyʁ\ ou \fɔʁ.fɛ.tyʁ\ féminin

  1. (Droit) Violation par un fonctionnaire public, un magistrat des devoirs essentiels de sa charge.
    • Ce magistrat a été destitué pour forfaiture.
  2. Manquement grave à ses responsabilités, à sa parole, notamment considéré comme une trahison.
    • Le bouc émissaire servira d’alibi à toutes les forfaitures officielles. Le chef commet un massacre, un vol ou une injustice, à la suite de quoi, pour ne pas être inquiété, il invente un bouc émissaire et le livre à la vindicte populaire…  (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 235)

Traductions

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (forfaiture), mais l’article a pu être modifié depuis.
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Sharealike. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.