flanquer à la porte
Français
Locution verbale
flanquer à la porte \flɑ̃.ke·a·la·pɔʁt\ (se conjugue → voir la conjugaison de flanquer)
- (Familier) Chasser ; exclure.
- Et d’ailleurs, est-ce que je suis capable de remplir une place, quelle qu’elle soit ? Dès le lendemain je me ferais flanquer à la porte pour insolence et insubordination. — (Gustave Flaubert, Correspondance, lettre à Mme Brainne, janvier 1879)
- […] cinq hommes, cinq électeurs conscients juraient sur le verre qu’ils allaient boire de flanquer à la porte du Conseil municipal les misérables dont la maladresse les privait d’une ventrée dont ils s’étaient pourléchés d’avance les badigoinces. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et, pendant une heure, il avait ronchonné : ce mioche n’était pas à lui, il ne savait pas pourquoi il le tolérait dans sa maison ; il finirait par le flanquer à la porte. — (Gilbert Ferrey, Abord psychosomatique des traumatisés crâniens, 1995)
Variantes
- foutre à la porte
- mettre à la porte
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « flanquer à la porte [Prononciation ?] »
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