fer-blanc

Voir aussi : ferblanc

Français

Étymologie

→ voir fer et blanc.

Nom commun

SingulierPluriel
fer-blanc fers-blancs
\fɛʁ.blɑ̃\

fer-blanc \fɛʁ.blɑ̃\ masculin

  1. Tôle de fer recouverte d’étain pour protéger de la rouille avec laquelle on fabrique des ustensiles courants, les boîtes de conserve, etc.
    • Chaque broche b est indépendante et est commandée par un tambour en fer-blanc et une corde de coton.  (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
    • Juve avait eu raison : les papiers d’Hélène avaient disparu, l’étui de fer-blanc n’était plus là !  (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 679)
  2. (Figuré) (Péjoratif) Métal.
    • Une voix de fer-blanc parvint jusqu’à moi, après avoir fait sursauter ma mère.  (Driss Chraïbi, La Civilisation, ma Mère !…, « Être », Chapitre 5, Folio, 1972)

Notes

Le terme est peu usité au pluriel, mais est attesté par le dictionnaire Émile Littré.

Traductions

Dérivés

Prononciation

  • \fɛʁ.blɑ̃\
  • France  : écouter « fer-blanc [fɛʁ.blɑ̃] »
  • France (Vosges) : écouter « fer-blanc »

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fer-blanc), mais l’article a pu être modifié depuis.
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