cotiser

Français

Étymologie

De cote avec le suffixe -iser.

Verbe

cotiser \kɔ.ti.ze\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se cotiser)

  1. (Administration) Verser une cotisation.
    • Ils gagnent beaucoup moins que les travailleurs urbains, mais ils doivent cotiser selon le même taux que les travailleurs urbains, par exemple.  (Aiqing Zheng, Libertés et droits fondamentaux des travailleurs en Chine, p.229, L'Harmattan, 2007)
    • Ainsi, même le musicien qui recevait un cachet pour sa participation au bal de la rosière de Trifouilly les Oies, cotisait à la CARBALAS avec son employeur d'un jour. On imagine la complexité de la gestion des cotisations pour tant d'actes occasionnels, […].  (Gilbert Grégoire, Notre cher cinéma, L'Harmattan, 2008)
  2. (Pronominal) Donner, chacun selon ses moyens, de quoi former une certaine somme.
    • Son propre devancier, qui fait partie des meubles, est à ramasser à la petite cuiller. Il a une araignée au plafond et il va falloir se cotiser pour lui assurer l'aide à la personne.  (Claude Durand, J'étais numéro un, Albin Michel, 2011)
  3. (Pronominal) (Figuré) (Vieilli) (Populaire) (Rare) Agir de concert en payant de sa personne.
    • Il s’ensuit un pugilat sérieux. Les municipaux surgissent là-dessus et se cotisent pour nous mettre à la porte.  (Georges Moynet, Entre garçons, première partie, Mon ami Taupier ; Jules Lévy libraire-éditeur, Paris, 1885, page 12)

Dérivés

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cotiser), mais l’article a pu être modifié depuis.
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Sharealike. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.