chichement

Dérivé de chiche, avec le suffixe -ment.

chichement \ʃiʃ.mɑ̃\

1. D’une manière chiche.
   • Le galant, pour toute besogne,
     Avait un brouet clair ; il vivait chichement. — (Jean de la Fontaine, Fables. I, 18.)
   • Mais, dans la pratique, celles qu’on appelle des filles-mères sont chichement aidées, tenues en état de mépris et, le plus souvent, jetées à la rue, précipitées aux abîmes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
   • Il n’en distribua d’ailleurs que chichement, à regret. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
   • Ensemble, ils vivent chichement, sinon pauvrement. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l’Olivier / Le Seuil, 2000, p. 355)
   • (Figuré) Je laisse mon regard errer ailleurs, vers la fenêtre, qui, malgré sa grandeur, illumine chichement la pièce. — (Patrick Senécal, Malphas 1: Le cas des casiers carnassiers, Éditions Alire, Montréal, 2011, p. 8.)

• chiche

• \ʃiʃ.mɑ̃\
• France (Lyon) : écouter « chichement »

• « chichement », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage