chevaleresse

Français

Étymologie

(XIVe siècle) Du bas latin caballaria, dérivé de caballus (« cheval »).

Nom commun

SingulierPluriel
chevaleresse chevaleresses
\ʃə.va.lə.ʁɛs\

chevaleresse \ʃə.va.lə.ʁɛs\ féminin (pour un homme on dit : chevalier)

  1. (Histoire) Celle qui avait reçu l’ordre de la chevalerie.
    • Sophie Cassagnes-Brouquet, dans son ouvrage Chevaleresses, redonne vie à d’autres guerrières aussi réelles que Jeanne d’Arc. Bien que ses collègues historiens lui aient assuré qu’il n’en existait pas, l’historienne exhume des textes prouvant le contraire, qu’elle découvre aussi bien en France qu’ailleurs en Europe : « La plupart sont d’origine aristocratique ; certaines appartiennent au peuple, mais c’est plus rare. On trouve des jeunes filles, des femmes mariées, des veuves…En général, elles sont placées dans une situation où elles doivent se prendre en charge. Le mari est prisonnier ou mort. Elles deviennent le chef et prennent les armes. Ce sont bien des chevaleresses. Certaines se voient même dédier des traités militaires comme la reine Marguerite d’Anjou en Angleterre et elle s’en servira, car elle sera mise dans la position de commander une armée. » Certaines accompagnent aussi les hommes de la famille en croisade au Proche-Orient, et s’il faut défendre la Terre sainte, elles n’hésitent pas à se battre. (Laureline Amanieux, « Des guerrières, de chair et de sang », dans La Croix, 29-30 juillet 2017 [texte intégral])
  2. (Histoire) Épouse d’un chevalier.

Apparentés étymologiques

Dérivés

  • dame chevaleresse

Traductions

Références

Moyen français

Étymologie

(XIVe siècle) Du bas latin caballaria, dérivé de caballus (« cheval »), d’origine romaine.

Nom commun

SingulierPluriel
chevaleresse chevaleresses
\ʃə.va.lə.ʀɛs\

chevaleresse \ʃə.va.lə.ʀɛs\ féminin (pour un homme on dit : chevalier)

  1. (Histoire) Celle qui fait partie d'un ordre de chevalerie.
    • La chamberiere.
      Je vous porteray compaignie
      Moult volentiers, se Diex me voie ;
      Saint Fiacre de cuer verroie.
      Il faut plenté de vertus belles,
      Car fieuses grans et méselles
      Garit ; contrais fait droit aler,
      Et aussy lez muez parler,
      Et lez aveugles enlumine ;
      Plain est de la grâce divine
      Se Dieu me voie.
      La chevaleresse.
      Alons-y droit par ceste voie ;
      Voir assez brievement y seron.
      Je te diray que nous feron.
      Va-t-en à l’uis de la chapelle :
      Sy attache ceste chandelle
      Sabs destrier.
       (Éditeur Achille Jubinal, Mystères inédits du quinzième siècle, Paris, Téchener, 1837, t. 1, p. 349).

Références

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