bassaque

Français

Étymologie

De « saccus » , paillasse, du grec « σάϰϰος » + bis : bassaqua et bassaqus, d'où « bassaquus », paresseux.

de bissac, du latin bis-sacca, bissacium, bis deux fois sac, ou double sac, de même que besace et peut-être boujaque qui a le même sens, ou basachia , sac pour le foin des chevaux, bas. lat. bassacha et provençal bassac, bassaca, ou bassaqua; bassaqueto, bachassacho, bassaco, bassachoun, marseillais bassague, etc...

Nom commun

SingulierPluriel
bassaque bassaques
\ba.sak\

bassaque \ba.sak\ féminin

  1. Paillasse de lit, la toile d’étoupe, ou le sac de la paillasse.
    • Un matelas, une bassaque, un chevet, une couverture de laine de Catalogne formant le lit de la donatrice, soutenu sur deux bancs et des planches  (Frédéric Mayor , La famille Durand du Bouschet de Pranles, p.59)
    • La literie est composée invariablement d’une bassaque ou matelas de paille, d’un matelas de bourre ou de laine plus ou moins épais, parfois même, mais plus rarement, d’une couette ou matelas de plume  (Albert Puech, Une ville au temps jadis: ou, Nîmes à la fin du XVIe, page 394)

Traductions

Ancien français

Nom commun

bassaque \Prononciation ?\ féminin

  1. Paillasse en toile d' étoupe et en paille placée sous le matelas du lit.
    • Une lichiere garnie de fons de table avec une consere ni (ou) traversier de plumes, avec une bassaque garnye de palhe  (« Inventaire testamentaire de Barthelemy Faze, notaire de de Barjols », Archives du Var, manuscrit E 896, folio 399)

Variantes

  • basacque
  • basaccque
  • basagne
  • basache
  • bassague

Moyen français

Nom commun

bassaque \Prononciation ?\ féminin

  1. (Ameublement) Paillasse en toile et en paille de maïs placé sous le matelas. Terme peu usité depuis le XVI siècle mais présent dans de nombreux inventaires testamentaires du mobilier qui attestent son usage, surtout en Provence, dans les maisons, les galères, pour les malades, etc...
    • Une petite letoche basse de noyer garnye d'une coytre de caussidre et une bassaque de peu de valleur, deux linceulz grossiers et une couverte a demy usee grise avec son traversin de plume (« Inventaire de la maison de Virieu », Manuscrit 5333 de la Bibliothèque d'Avignon)
    • et aussi le lict estant à la dicte salle avecques sa bassacque, mathellas, cousière [coultre], traversier, couverte de tappicerie, les cortines et rideaulx estans audict lict, et aussi six linseulx .  (« Testament de Nostradamus » in Marie Marin, Nostradamus, Le Prophète de la Renaissance, Paris : Jacques Granger, page 191)

Références

  • Fernand Laville, Glossaire des termes anciens au 16/17e en Languedoc, Racines, 2008.
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