affre

Français

Étymologie

(1460) De l’ancien occitan affre  horreur, effroi »), du gothique *aifrs (« âcre, amer » et « horrible, terrible »), le sens d'« âcre, amer » est dans l’italien afro (« âcre, sur »).

Nom commun

SingulierPluriel
affre affres
\afʁ\

affre \afʁ\ féminin Note : surtout employé au pluriel.

  1. Grande peur, extrême frayeur, terrible effroi.
    • Au-dessus de ces diverses affres, localisées aux centres de sensibilité de chaque appareil, se trouve l’affre générale, l’angoisse, l’anxiété capitale, celle de tout notre être et de toute notre conscience.  (Société française de neurologie, Société de neurologie de Paris, Revue neurologique, volume 17, 1909)
    • Quel océan, ses cœurs ! quel orage, ses nerfs !
      Quels nœuds de volontés serrés en son mystère !
      Victorieuse, elle
      [la ville] absorbe la terre ;
      Vaincue, elle est l’affre de l’univers :
      Toujours, en son triomphe ou ses défaites,
      Elle apparaît géante, et son cri et son nom luit,
      Et la clarté que font ses feux dans la nuit
      Rayonne au loin, jusqu’aux planètes !  (Émile Verhaeren,
      Les Villes tentaculaires, 1895, pp. 116-117)
    • Je pensais que mes affres se lisaient dans mon regard chaque fois que je me trouvais en face d’elle.  (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
    • … et le soleil, rouge de colère, court après la lune - qui, pâle d’affre, s’enfuit.  (Marcel Arnac, Le Brelan de joie, 1946)

Quasi-synonymes

Dérivés

Traductions

Voir aussi

  • affre sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

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