étriller

Français

Étymologie

(XIIe siècle) Du latin strigilare, de strigilis, « étrille ».

Verbe

Illustration souhaitable (voir l’aide)

étriller \e.tʁi.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Frotter, nettoyer avec l’étrille.
    • Étriller un cheval, un mulet.
    • Il lava la voiture jusqu’à ce qu’il la vît reluire comme une glace ; la jument fut si proprement étrillée qu’on n’eût pu trouver un atome de crottin ou de poussière sur sa robe grise.  (Rodolphe Girard, Marie Calumet, Montréal, 1904, ch. XVI)
  2. (Figuré) (Familier) Battre quelqu’un, le maltraiter.
    • — Cogolin, tu parles sans avoir été interrogé. À la prochaine impertinence de ce genre, tu seras étrillé.  (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, coll. « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • – Si vous vous imaginez que je suis un type qui se laissera étriller sans rien dire, comme vos conscrits, vous vous fourrez joliment le doigt dans l’œil, messeigneurs…  (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 351 de l’éd. de 1921)
  3. (Figuré) Faire payer trop cher une prestation.
    • Ce marchand étrille ses clients.

Dérivés

  • se faire étriller (perdre au jeu, être victime d’une escroquerie)
  • être étrillé (avoir une maladie violente, perdre beaucoup au jeu, etc.)

Traductions

Prononciation

Homophones

Anagrammes

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (étriller), mais l’article a pu être modifié depuis.
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