étourdiment

Français

Étymologie

Dérivé de étourdi, par son féminin étourdie, avec le suffixe -ment.

Adverbe

étourdiment \e.tuʁ.di.mɑ̃\

  1. D’une façon étourdie, sans prendre de précautions.
    • Il jouait bien involontairement un rôle sinistre et mystérieux – le rôle d’espion international. Il surprenait des secrets ; il menaçait, en fait, les projets d’une puissance non moindre que l’Empire Germanique ; il se jetait étourdiment dans le foyer ardent de la Welt-Politik.  (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 112 de l’éd. de 1921)
    • Cloton ne peut vous faire d’autre grâce Que de filer vos jours très lentement ; Mais Cloton va toujours étourdiment,  (Jean de la Fontaine, Épît. à Turenne. — cité par Littré)
    • Un jeune officier d’état-major russe, à peine sorti de l’enfance, vint, en donnant étourdiment dans nos postes, se faire prendre avec ses dépêches,  (Sophie de Ségur, Historique de Napol. III, 3. — cité par Littré)

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

Références

  • « étourdiment », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (étourdiment), mais l’article a pu être modifié depuis.
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