éprendre

Français

Étymologie

De é- + prendre.

Verbe

éprendre \e.pʁɑ̃dʁ\ pronominal 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’éprendre)

  1. Se prendre de passion pour une personne, pour une chose.
    • […], il écoutait par les yeux de la jeune fille en s’en éprenant à devenir fou.  (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Oisive jeunesse
      A tout asservie,
      Par délicatesse
      J’ai perdu ma vie.
      Ah ! Que le temps vienne
      Où les cœurs s’éprennent.
       (Arthur Rimbaud, Chanson de la plus haute tour)
    • Quatre ans plus tard elle rencontre mon père qui s’éprend d’elle comme elle s’éprend de lui.  (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Je ne sais pas si Jean-Louis Darc séduisit ma mère ou si ce fut elle qui s’en éprit la première, mais je crois que Céline Thiébault désira ce grand gaillard, cette vigueur animale.  (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (éprendre), mais l’article a pu être modifié depuis.
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