testonner

Français

Étymologie

→ voir teston, au sens de tête.

Notes

  • (XVIe siècle) Il mourut de l’esgratignure d’un peigne en se testonnant. (Montesquieu, I, 74)

Il se fault testonner, ordonner et renger pour sortir en place. (Montesquieu, II, 60) Catulle, qui l’avoit testonné si rudement sous le nom de Mamurra. (Montesquieu, III, 162) Il estoit en voie d’être testonné [rossé] par ledit mari irrité. (Bonaventure Des Périers, Contes, VIII)

Verbe

testonner \tɛ.stɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Peigner les cheveux, les accommoder avec soin.
    • [Deux femmes] L’allaient quelquefois testonnant, C’est-à-dire ajustant sa tête. (Jean de La Fontaine, Fables I, 17)
    • Elle n’avait point de coiffe ; mais encore passe, elle est jeune et jolie ; mais toutes ces femmes de St-Germain et cette la Mothe se font testonner par la Martin. (Madame de Sévigné, 18 mars 1671)

Traductions

Prononciation

  • \tɛ.stɔ.ne\ d'après Richelet ; au contraire, Walkenaer, dans son éditions des Fables de la Fontaine, 1841, voulant indiquer la prononciation, fit imprimer têtonnant

Références

  • Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (testonner)
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