tant bien que mal

Français

Étymologie

→ voir tant, bien, que et mal.

Locution adverbiale

tant bien que mal \tɑ̃ bjɛ̃ kə mal\

  1. Ni mal, ni bien, et avec difficulté.
    • Les tuyaux des cheminées furent aussitôt réparés tant bien que mal.  (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Tant bien que mal, on finit par se caser... et pendant qu'il mousine (pleuvote) légèrement... le pittoresque cortège s'ébranle. Hue ! dia !  (Émile Badel, Dix ans du Souvenir français en Lorraine, Nancy : chez A. Crépin-Leblond, 1907, p. 84)
    • En haute mer, on dirigea le navire tant bien que mal avec la voilure ; […].  (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Je m’habillai et tant bien que mal, je parvins à l’ascenseur, mais un peu gaga.  (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, éd. mars 1942, p. 156)
    • Et Le Gonidec saute à l'eau aveuglante. Il nage tant bien que mal, et donne contre une échelle. Il s'y cramponne, […].  (José Gers, Sur la mort du Pourquoi pas ?, France libre, vol. 6, 1936)
    • Le « socialisme arabe» aura été l'expression de la montée des petites bourgeoisies capables de nationaliser tant bien que mal les hauteurs dominantes de l’économie (banque, commerce extérieur, industries), […].  (Chaliand : Un itinéraire combattant: Afrique, Asie, Amérique latine : 30 ans d’enquêtes de terrain, Karthala, 1997, page 335)

Synonymes

Quasi-synonymes

Traductions

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