suprêmement

(Siècle à préciser) Dérivé de suprême avec le suffixe -ment.

suprêmement \sy.pʁɛm.mɑ̃\

1. D'une manière suprême, au suprême degré.
   • À ce moment, il remarqua que le Prince était réellement un quidam formidablement découplé et d’aspect suprêmement impassible. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 347 de l’éd. de 1921)
   • [Montrevel] valet et souverainement glorieux, deux qualités fort opposées qu’il avait toutes deux suprêmement, — (Louis de Rouvroy, 116, 23. - cité par Littré)
   • Tout ce qui est ordonné de manière à produire le plus parfaitement l’effet qu’on se propose est suprêmement beau, — (Denis Diderot, Rech. philos. sur le beau. - cité par Littré)

• suprématie

• France (Lyon) : écouter « suprêmement [Prononciation ?] »

• « suprêmement », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage