se prosterner

Français

Étymologie

Du latin prosternere, formé de pro (en avant), et de sternere (étendre).

Verbe

se prosterner \sə pʁɔs.tɛʁ.ne\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Se baisser jusqu’à terre, en signe d’adoration ou en posture de suppliant, se jeter à genoux aux pieds de quelqu’un.
    • Les temps étaient bien changés, mais de ferventes ouailles s’étaient prosternées devant la statue, avaient renoué les liens rompus par les ans, capté, en quelque sorte, la Vierge dans un filet de prières […].  (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • A la même occasion je fus témoin de la réception d'une délégation de la communauté israélite de Settat. Arrivée à une distance respectueuse des tentes de Si Ahmed, elle se prosterna très bas et déposa son offrande de soieries, après quoi elle fut congédiée d'un geste hautain, sans une parole.  (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 136)
  2. (Figuré) (Par hyperbole) Reconnaître, avouer la supériorité de quelqu’un en quelque genre que ce soit.
    • Je me prosterne devant vous.


Traductions

Prononciation

  • France (Île-de-France) : écouter « se prosterner [pʁɔɬ͡s.tɛʁ.ne] »
  • France (Toulouse) : écouter « se prosterner »

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (se prosterner), mais l’article a pu être modifié depuis.
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