sainte-n’y-touche

Français

Nom commun

sainte-n’y-touche \sɛ̃t.ni.tuʃ\ féminin

  1. (Désuet) Variante de sainte-nitouche.
    • Monsieur de la Baudraye n'a pas six mille livres de rentes, et avec son petit air de sainte n'y-touche, la belle madame de la Baudraye est pleine d'ambition; Sancerre lui déplaît, elle rêve des grandeurs parisiennes […].  (Honoré de Balzac, La Grande Bretèche, 1831, dans Scènes de la Vie de Province, 2e série, Paris : chez Chatpentier, 1850, p. 264)
    • Voyez-vous la couturière qui fait la sainte n'y touche... elle qui est toujours fourrée chez le Vicaire et qui ne parle que de ses principes... tes principes... on y croit assez pour ne pas s'étouffer...  (MM. Brunswick & Barthélémy, « Le Prix de Vertu », scène 3, dans Le Magasin théâtral: choix de pièces nouvelles, jouées sur les théâtres de Paris, Paris : chez Marchant, 1834, vol. 1)
    • Oh! mais je la connais... (A part.) Quelle découverte! il y a trois mois, c’est cela, lors qu’elle est allée chercher sa filleule... voyez-vous la sainte n’y touche! (Haut) Et vous veniez pour la voir?  (Pierre Tournemine, La Servante du Curé, tableau-vaudeville en un acte, scène 10, Paris : chez Marchant & chez Barba, 1834, p. 16)
    • Comme il avait, avec ses prédilections pour la pornographie, assez d'esprit, il ne demanda plus la parole (oh ! cela est réglé : chacun chante à son tour) que pour dire les romances plus molles, les plus sucrées, avec un air de sainte-n'y-touche du plus amusant effet ; puis, quand il avait fini : – Vous êtes content de moi, hein, patron ?  (Henry Leyret, En plein faubourg : mœurs ouvrières, Paris : chez Charpentier, 1895)

Variantes orthographiques

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