résolûment

résolûment \ʁe.zɔ.ly.mɑ̃\

1. (Archaïque, orthographe d’avant 1835) Ancienne orthographe de résolument[1].
   • Et tout résolûment je veux que tu te taises — (Molière, Tartuffe II, 2)
   • J’ai quelque impatience de savoir comment se porte et se comporte cette pauvre petite d’Adhémar ; je m’en vais lui écrire résolûment ; depuis que je me mets à différer, il n’y a plus de fin — (Marquise de Sévigné, 8 décembre 1679)
   • Je vous prie de lui dire [à Panckouke] bien résolûment qu’il ne mette jamais rien sous mon nom — (Voltaire, Lett. la Harpe, 4 juin 1777)
   • Je persistai résolûment dans mes refus — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, M^me de Maintenon, t. I, p. 83, dans Pougens)
   • Songez à répondre résolûment sur ce qu’il pourra vous dire — (Molière, Fourberies de Scapin I, 4)
   • Pourquoi donc Caton, Brutus, Cassius, Antoine, Othon et tant d’autres se sont-ils tués si résolûment, et que nos chefs de parti se sont laisse prendre, ou bien ont laissé languir leur misérable vieillesse dans une prison ? — (Voltaire, Dict. phil. : Suicide)
   • Je mis donc à la fin de ma composition ce menuet et sa basse, en supprimant les paroles, et je le donnai pour être de moi, tout aussi résolûment que si j’avais parlé à des habitants de la lune. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre IV)
   • Résolûment, par force ou par amour, je veux savoir de toi, traître, Ce que tu fais, d’où tu viens avant jour. — (Molière, Amphitryon I, 2.)

• France (Lyon) : écouter « résolûment [Prononciation ?] »

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