redonder

Voir aussi : rédonder

Français

Étymologie

Du latin redundare.

Notes

  • (XIVe siècle) Et est voir que se il redonde as mors aucune chose pour les fortunes de leurs amis vivans…  (Oresme, Éthique 27)
  • (XVe siècle) Prince, tenez que soubz le firmament, En temps d’esté, n’a place plus plaisant ; Car des beaux prez et des flours y redonde La douce odeur.  (Eustache Deschamps, Œuvres complètes, poésies mss. f° 324)
  • (XVIe siècle) Donc puisqu’en vous joye et soulas redonde Durant les jours à rire convenables…  (Clément Marot, II, 258)
  • Cest humeur redonde principalement en automne, ou en l’aage declinant.  (Ambroise Paré, Œuvres complètes, introduction 6)

Verbe

redonder \ʁə.dɔ̃.de\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Être de trop dans le discours.
    • Voilà des répétitions qui redondent.
  2. Avoir en trop.
    • Le style de cet auteur redonde d’épithètes.
    • Le sourire même est plus large : il redonde de bien être!  (Bachellerie, Il court, il court, le cadavre, 1985, chapitre XIV)
  3. (Figuré) Surabonder, être superflu.
    • La Métro avait appris que Dino de Laurentis avait lancé un Waterloo avec Rod Steiger. Le Napoléon de Kubrik risquait de redonder. Trop risqué. Le projet fut abandonné.  (Laurent Joffrin, Napoléon de Kubrick : Le chantier de la gloire, "Libération" du 18 novembre 2009)

Variantes

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (redonder)
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