Belle Province

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Belle Province \bɛl pʁɔ.vɛ̃s\ féminin singulier

1. (Géographie) (Avec la) Surnom de la province de Québec, au Canada.
   • Lors de la crise du verglas, le Globe and Mail avait également jugé que la Belle Province s’agitait beaucoup pour bien peu. — (Le Devoir, 21 septembre 2006)
   • C’était en 2004, au Festival d’été de Québec. Bérurier Noir, après 15 ans d’absence au Québec, venait rallier pour un soir sur les plaines d’Abraham toute « la jeunesse itinérante » de la Belle Province, voire du Canada. — (Le Devoir, 25 août 2006)
   • Le recours à des migrants à fort potentiel démographique se rencontre même dans des États fédéraux comme le Canada où la « Belle province », le Québec, en panne démographique depuis quelques décennies mène une politique d’immigration francophone active pour maintenir son identité. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n^o 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006)

Cette expression a figuré sur les plaques d’immatriculation québécoises de 1963 à 1978. Elle est encore assez courante aujourd’hui, quoi qu’elle soit souvent utilisée de manière plaisante, étant considérée comme un cliché par une bonne partie de la population québécoise.

belle province

• […] mon respect des choses du culte s’en allait sur une fesse, comme on dit dans cette belle province où tabernacle est un juron. — (Jean-Baptiste Harang, Nos cœurs vaillants, Paris, Grasset, 2010, p. 127)

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